Améliorer l’Observance : un réel défi pour l’industrie pharmaceutique

table ronde de l'observanceSophie Kerob, directeur général de Webhelp Medica, a participé à table ronde organisée par Pharmaceutiques début septembre qui a réuni des représentants de laboratoires engagés dans l’aide à l’observance ainsi que des prestataires qui proposent des programmes d’accompagnement. Pour tous, l’amélioration de l’observance, c’est d’abord être au service du patient mais aussi travailler dans l’intérêt de la collectivité ainsi que des industriels.

Loin d’être un phénomène récent (le concept d’observance est apparu en 1976), l’observance ne se limite plus uniquement au respect du dosage et de la durée du traitement, et incorpore également les notions de recommandations émises par les professionnels de santé qui visent à améliorer la vie quotidienne du patient (via une sensibilisation en amont). Pour Sophie Kerob, « Les facteurs de l’observance sont nombreux et dépendent des patients et des pathologies. Par exemple, pour l’hormone de croissance, les parents vont être très observants pour leurs enfants. Mais la même jeune maman qui a une sclérose en plaques peut être moins observante pour elle. […] La particularité de la maladie est qu’entre deux poussées, le patient ne se sent pas malade. Parfois, le weekend ou en vacances, il ne prendra pas son traitement. Dans ces pathologies. La mauvaise observance n’a pas d’impact visible et immédiat mais provoque des rechutes d’autant plus graves. »

Si le rôle du médecin et du pharmacien est incontournable dans la gestion de l’observance, ces professionnels ne disposent pas nécessairement de techniques de communication qui permettent d’engager le dialogue avec le patient sur l’observance de son traitement. « Nous proposons des formations pour les généralistes et les pharmaciens à l’entretien motivationnel. Cela a un succès fou », précise Sophie Kerob, et d’ajouter « Par exemple, on leur conseille de ne pas dire au patient : « Est-ce que vous prenez bien votre traitement ? » car ce dernier va forcément dire oui. Il vaut mieux lui demander : « Est-ce qu’il y a des jours où c’est un peu plus difficile de prendre votre traitement ? » »…

Découvrez l’intégralité de la table ronde

Les derniers articles