L’objectif de ce programme est de pouvoir anticiper la fabrication des traitements en toute sécurité et de limiter leur attente en hôpital de jour, mais également de collecter des informations d’entre deux cycles de chimiothérapie, afin de mieux prévenir les toxicités des anticancéreux et le vécu de la maladie en cours de traitement.
Marie Korostelev, interne en pharmacie rattachée à l’hôpital de jour d’oncologie de l’hôpital Foch, a présenté les résultats de ce programme au congrès européen d’oncologie médicale, à Münich le 22 octobre 2018.
Dans cette étude réalisée à l’hôpital Foch, le programme d’appels par une infirmière a été comparé à un contact internet avec recueil des données, complété à par le patient 48 heures avant sa venue.
L’analyse des résultats montre une meilleure évaluation des toxicités peu sévères (grades 1 et 2) probablement en lien avec une meilleure compréhension des questions par internet.
Les deux méthodes ont été équivalentes pour le recueil des toxicités sévères, impliquant le contact nécessaire avec l’équipe soignante de l’hôpital.
L’hôpital Foch met à nouveau ses capacités d’innovation au bénéfice des patients pour améliorer le vécu en cours de traitement.
